Hommage à Georges Treille

Hommage à Georges Treille


À l’occasion du 80e anniversaire de la libération, les élus se sont associés aux membres de l’Association des Véhicules Militaires de l’Artois pour rendre un vibrant hommage à Georges Treille, en présence de son neveu (homonyme), Georges Treille, et de sa petite-fille, Corinne Treille, accompagnée de son mari, Gilles Cochin.
 
Les trois membres de la famille se sont montrés particulièrement émus par le rassemblement organisé en mémoire du sacrifice du résistant punéen, et de ses frères d’armes, soldats sans uniformes, qui ont combattu le fléau nazi.
 
Georges Treille était connu sous le pseudonyme « Duraisin » parmi les membres du réseau « Voix du Nord » des Forces Françaises de l’Intérieur (FFI).
 
Étant ingénieur des ponts et chaussées, il sabotait les lignes à haute tension et les câbles téléphoniques.
 
Ses actions lui ont valu le grade de Capitaine.
 
Dénoncé pour un bon à charbon, il a été arrêté par la milice dans la nuit du 7 au 8 août 1944.
 
Ce géant de 2 mètres a laissé sa femme, Cécilia, et ses 4 enfants pour être incarcéré à Béthune puis à Loos-Lès-Lille.
 
A l’instar de 870 compagnons d’infortune, il est monté à bord du sinistre Train de Loos en direction des camps de la mort, peu avant la libération de Béthune.
 
Il a perdu la vie en Allemagne le 1er novembre 1944, à l’âge de 30 ans, victime des sévices infligés d’un camp à l’autre, de Cologne à Mülheim, puis Sachsenhausen, et l’ancienne mine de sel de Kochendorf.
 
Le Capitaine Georges Treille repose aujourd’hui au mémorial de l’ancien camp de concentration de Natzweiler-Struthof.
 
Son parcours honore les punéens, qui ont baptisé une rue de la ville à son nom.